Cela fait deux semaines que nous avons quitté Nantes et repris la route, après avoir rechargé nos batteries en ayant eu le bonheur de retrouver notre plus jeune fifille.
Depuis, Marcel a vaillamment dévoré les kilomètres à travers la Dordogne, le Lot, le Tarn-et-Garonne, le Gers, l’Aveyron, la Lozère, l’Hérault, le Gard, l’Ardèche, la Drôme et le Vaucluse sans jamais se plaindre malgré les indications souvent très floues de Ginette dont le sens d’orientation est de plus en plus approximatif.
On s’est perdus dans le Quercy Blanc, sur les Causses du Larzac et au cœur du Parc National des Cévennes.
On a longé les gorges de l’Aveyron, du Tarn, de l’Ardèche… et vu des paysages d’une beauté sauvage à décrocher la mâchoire.
Gros coup de cœur pour ces pépites hors des sentiers battus : Mordagne, le Château de Montaigut et surtout Cantobre.
On a, bien sûr, aussi apprécié de découvrir des classiques comme Saint-Cirq-Lapopie ou encore Cordes-sur-Ciel qui figurent (à juste titre) parmi les « plus beaux villages de France » et dont rien que les noms donnent envie d’y pique-niquer mais ce qu’on a adoré par dessus tout, c’est tomber au détour d’une route improbable (on remercie notre Ginette) sur des coins paumés et méconnus, bien loin des hordes d’influenceurs et d’appareils photo et tellement plus savoureux parce qu’ils n’étaient pas prévus.























Mordagne, minuscule bourg perché sur un plateau avec un panorama à tomber, entouré d’un relief aux courbes parfaites.
Le Château de Montaigut, dressé dans un décor de roches rouges éclatantes, où les tons vermillon, pourpre, violet et turquoise s’entremêlent grâce aux sols de grès rouge permien.









Et Cantobre, ce village improbable, véritable nid d’aigle accroché à son éperon rocheux, qui semble défier les lois de l’équilibre : une pure merveille, une sublime découverte.










Et puis il y a eu la Lozère.
La sauvage, l’indomptée, celle qui t’oblige à t’arrêter tous les trois virages juste pour dire « wouah, mais c’est vachement trop beau ici! ».
Des forêts à perte de vue, des gorges profondes, des rivières d’une limpidité indécente… et quasiment personne, mis à part deux-trois vaches et moutons aussi perplexes que nous de croiser des êtres humains.
Pas étonnant que ce soit le département le moins peuplé de France: trop beau pour être envahi!










On continue notre voyage à la découverte de ce pays qui est si charmant, à la recherche de notre futur petit bout de terre ou nous pourrons poser notre coquille d’escargot.
Prochaine étape pour Marcel, les Baronnies Provençales, le Lubéron puis les Alpes de Haute Provence et le Verdon.










