HongrieSlovaquie

Slovaquie

À peine la frontière passée, la Slovaquie nous déroule un tapis vert… mais genre un tapis qui ferait passer une pelouse anglaise pour un champ de patates. Forêts à perte de vue, montagnes qui se découpent comme sur une pub de chocolat suisse (sauf qu’ici, pas de vaches violettes).


Arrêt à Svätý Kríž où on découvre une église évangélique en bois géante, l’une des plus grandes de Slovaquie. Construite en 1774 et déplacée ici en 1974 pour éviter d’être engloutie, elle peut accueillir plusieurs centaines de personnes ou deux voyageurs curieux qui se demandent combien de litres de lasure il faut pour entretenir un truc pareil.


Tout autour, des forêts denses. On est juste à côté du parc national des Petits Tatras, et on s’attend presque à voir débouler un cerf ou un ours. Mais soyons honnêtes… on espère secrètement que non.
Ça ne nous a pas empêchés de profiter de superbes randonnées — cette fois, en veillant bien à ne pas glisser un pot de miel dans le sac à dos ! On a cueilli des montagnes de framboises sauvages au cœur des forêts et pu admirer de magnifiques maisons en bois, dans un décor tout simplement enchanteur.

Hongrie

Puis on passe en Hongrie, mais on ne s’y attarde pas.
On franchit la frontière slovaquo-hongroise le matin, et on traverse la frontière hongro-roumaine en fin d’après-midi.

On avait bien envie de traîner un peu plus en Hongrie, mais entre l’ambiance politique un peu tendue — le pays joue la carte « prudente » entre l’Est et l’Ouest — et la galère pour trouver un coin tranquille où poser Marcel sans risquer les ennuis, on a préféré lever le camp rapidement. La liberté du camping sauvage, c’est sacré, et là-bas, clairement, ce n’était pas gagné.

Cela ne nous a pas empêchés d’apprécier la beauté des paysages. Sur la route, les cigognes sont partout, perchées sur leurs nids improbables, comme des totems vivants. On a eu l’impression qu’elles tiennent le pays sous surveillance, à grands coups de bec bien pointu.

À Széchenyi, le village aux parapluies colorés suspendus au-dessus des rues, on a eu droit à un vrai festival de couleurs au-dessus de nos têtes !


Côté population, on remarque que les visages changent, les langues aussi. Un mélange d’influences hongroises, slaves, et même un soupçon de quelque chose d’un peu plus… cosmopolite. C’est vivant, parfois un peu déroutant, mais toujours fascinant.

Et voilà, la Roumanie pointe enfin le bout de son nez. On sent que les aventures ne font que commencer… Accrochez-vous, la suite s’annonce haute en couleurs !